Titre :Sobibor

Editeur : Gallimard

Collection: «  texte et dossier »

Auteur : Jean Molla

Nombre de page : 227 pages

 

 

Résumé :

 

17 ans... un bel âge? Pour Emma, c'est out le contraire: en quelques mois, elle perd sa grand-mère, quitte son amoureux, vole au supermarché.

Elle maigrit beaucoup. Volontairement. Vomit également. Pourquoi?

Elle-même ne le sait pas vraiment. Les choses basculent totalement le jour où elle découvre un vieux journal intime dont la lecture l'entraîne dans une douloureuse enquête sur son passé familial.

Ses grands-parents, qu'elle tenait pour exemplaires, semblent avoir tenu un rôle bien sombre durant la Seconde Guerre Mondial: méritent-ils l'admiration qu'elle leur porte depuis toujours?

 

 

Mon avis :

Ce livre a croisé mon chemin quand j'étais en 3e pour mon cours de Français. Au début quand on me l'a présenté je me suis dit qu'il allait être dur à lire de par le sujet qui en découle en tout cas le sujet que mon professeur voulait qu'il en découle au premier abord : le nazisme, les camps de concentration, la mort, la tristesse, la cruauté de cette époque la froideur de ces horreurs ...

Et en même temps cette couverture me piquait au vif, pourquoi cette image ? Pourquoi pas une image sanglante en noir et blanc comme on en voit tellement en histoire dans les documentaires qui traitent de cette thématique ?Pourquoi une jeune fille, qui au premier abord me paraît toute simple et banalt ? Tête baissée. Parce qu'elle n'ose pas nous regarder pourquoi ?

Finalement je me suis décidée à ouvrir ce livre « Sobibor » un nom très bizarre et qui finalement 8 ans plus tard me reste en tête et me travaille l'esprit, me torture le cœur, me donnent des frissons et me coupe le souffle. Je crois que c'est l'un des livres que j'ai été amenée à lire dans ma scolarité qui m'a le plus changée, sur la vision de voir notre passé, le passé de notre pays, le passé du monde ... J'en suis restée longtemps abasourdie. Je l'ai très rapidement lu en quelques jours à peine (ce qui est rapide pour moi). Ensuite en lisant avec beaucoup d'avidité je me suis rendu compte que l'auteur avait mêlé le nazisme avec l'anorexie et là je me suis dit « wouahc'est juste fou comme idée mais ça marche ça captive «, dans mon petit crâne ça a fusé et j'en ai pleuré ...

C'est un poison. Ça ronge de l'intérieur. Et pour ce rendu attristant et poignant, un grand bravo à l'auteur qui a su retranscrire l'horreur de cette période à travers un petit roman.

 

Affi'